lundi 3 janvier 2005

Les contremaîtres de Montréal, entre l'arbre et l'écorce

Être le patron d'un col bleu, ça ne doit pas être facile. Mais la relation tendue entre les employés municipaux et la Ville de Montréal n'est pas seulement la faute de belligerants cols bleus.

C'est en partie la faute de la Ville, qui a encouragé ce type de comportement pendant des décennies.

Et c'est avec un peu de courage que Rosaire Perreault, président du syndicat des patrons des cols bleus (Association des contremaîtres employés par la Ville de Montréal), a osé l'affirmer dans la dernière édition du Journal Les Affaires. ICI

Fait intéressant, M. Perreault met le blâme autant sur la Ville que sur la minorité de cols bleus qui jouent aux fiers à bras. Il nuance les victoires du maire Tremblay (semaine de quatre jours), mais appuie sa volonté de changement.

Bref, un discours nuancé dans un débat qui oublie souvent la nuance.