Parmi les actions de son plan de développement économique pour la Ville, il a mis sur pied un Comité d'orientation économique. Voici les membres du Comité qui se veut un forum bi-annuel d'orientation des politiques de la Ville et de la CMM :
- M. Luc Benoit, président de Tecsult.
- Me Lucien Bouchard, associé chez Davies Ward Philipps & Vineberg et co-président de la Société du Havre de Montréal.
- M. Simon Brault, directeur général de l’École nationale de théâtre et président de Culture Montréal.
- M. Pierre Brunet, président du conseil d’administration de la Caisse de dépôt et placement du Québec et président du conseil d’administration de Montréal International.
- M. Roch Denis, recteur de l’Université du Québec à Montréal et président de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec.
- M. Michel G. Desjardins, président du Groupe Image Buzz, président de Québec AnimFX et membre du Comité d'implantation du Forum métropolitain de l'industrie du cinéma.
- M. Pierre Desrochers, directeur des affaires publiques et corporatives, Québec/Atlantique, L'Impériale Esso et 2e vice-président du Conseil régional des élus.
- M. Marc J. Fortier, président-directeur général de Montréal International.
- L'Honorable Francis Fox, associé chez Fasken, Martineau, Dumoulin et co-président de la Société du Havre de Montréal.
- Mme Isabelle Hudon, présidente et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.
- L’Honorable Charles Lapointe, président-directeur général de Tourisme Montréal et président du Partenariat du Quartier des spectacles.
- M. Elliot Lifson, vice-président du conseil de Vêtement Peerless, président de la Fédération canadienne du vêtement et vice-président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.
- M. Frederick Lowy, recteur et vice-chancelier de l’Université Concordia.
- M. Gaëtan Lussier, président du Conseil des industries bio-alimentaires de l'Île de Montréal.
- Mme Heather Munroe-Bloom, principale et vice-chancelière de l’Université McGill.
- M. Jean-Pierre Mortreux, président et chef de la direction de CMC Électronique.
- M. André Nadeau, conseiller en stratégie d’entreprise.
- M. Phil O’Brien, vice-président développement de Télémédia.
- M. Jacques Parisien, président d’Astral Media Radio et d’Astral Media Affichage, président du conseil de Tourisme Montréal et président du conseil de la Fondation du maire de Montréal pour la jeunesse.
- M. Louis Rail, directeur principal, Affaires publiques et juridiques chez Pétromont et président de la Grappe pétrochimie.
- M. Louis Roquet, président de Desjardins, Capital de risque.
- M. Paul Saint-Jacques, président-directeur général du Palais des congrès.
- M. Jean-Pierre Sauriol, président-directeur général de Dessau-Soprin.
- M. Roch Tremblay, directeur général du Collège Ahuntsic et président du Regroupement des collèges du Montréal métropolitain.
- M. Luc Vinet, recteur de l’Université de Montréal.
J'en profite donc - en toute humilité - pour proposer une stratégie de fond qui permettra vraiment de réaliser l'ambitieux objectif de la Ville.
- Rendre les rues commerciales la 'PRIORITÉ NUMÉRO UN'
- Ça veut dire que tout nouveau projet immobilier doit correspondre aux anciennes normes d'urbanisme. Un quadrillé, une densité suffisante, une rue commerciale.
- C'est aussi un plan de relance pour les quartiers pauvres - qui pourrait inclure les populations existantes, plutôt que de les exclure.
Or, le concept de rues commerciales est merveilleusement bien arrimé à l'objectif d'enrichissement durable de la ville. En fait, c'est une stratégie qui permet une grande souplesse d'exécution et qui marie la culture et le commerce.
D'abord, la rue commerciale permet aux citoyens de se transformer en entrepreneurs. Ils arrivent ainsi à s'enrichir, tout en contribuant à la vitalité économique de leur quartier. Par ailleurs, la rue commerciale se prête à tous les usages, qu'ils soient culturels (galeries, salles de spectacle, etc.), de services nécessaires (épiceries ethniques, nettoyeur, animalerie, restaurants, etc.), ou encore spécialisés (services de marketing, droit, comptabilité, etc.).
Ensuite, la souplesse d'exécution: chaque arrondissement a le pouvoir de réaliser la stratégie à sa façon. On peut préférer des bacs à fleur, d'élargir certains trottoirs, de rénover certaines façades, d'accélérer la réfection de certaines infrastructures, par le zonage, etc... Certains quartiers se sont dotés de sources de financement novateurs, comme le Réso du Sud-Ouest qui possède son propre capital-risque pour des entreprises de l'arrondissement.
Finalement, cette stratégie peut marier culture et commerce. Car je crois profondément que les quartiers vivants sont les plus intéressants pour les artistes. Une bonne rue commerciale fournit une colonie artistique en fournitures matérielles et même plus. Car si cette rue est très achalandée, elle fournira aussi inspiration et créativité. Bref, c'est un cercle vertueux, puisque les artistes ont le sens de l'innovation. Et c'est justement cette sensibilité qu'il faut à Montréal pour créer les entreprises et les produits de l'avenir.
Un dernier point: les rues commerciales sont plus 'vertes' que les centres d'achat car on s'y rend en transport en commun ou à pied. De quoi faire d'une pierre, un développement économique durable, soit bien plus que deux coups...