Je le dis ici. Je me prononce. Les impôts sur le revenu, tout comme le taux de change américain, n'ont rien à voir avec les déboires du Club de hockey Canadien de Montréal.
Le Canadien a gagné ses coupes Stanley avec un noyau dur de joueurs francophones extrêmement talentueux, et relativement sous-payés. Sans vouloir offenser les hockeyeurs québécois, ce n'est pas en réduisant les impôts au Québec qu'on va assurer la réussite de la Sainte Flanelle.
Pourquoi cette envolée?
Ce matin le Financial Post relate les chiffres d'une étude de la firme comptable KPMG. Selon les auteurs, un joueur de la LNH payé à Toronto ou Montréal, touche un revenu disponible moins élevé que s'il était en Floride, où l'impôt sur le revenu est nul ou presque. Pour un joueur payé 2 millions par saison, c'est 200 000 dollars d'écart.
Je ne vois dans cette étude qu'un stratagème publicitaire pour attirer chez KPMG une clientèle qui cherche à réduire ses impôts. Les gouvernements -- je l'espère -- ne croiront pas qu'on peut faire gagner les Maple Leafs de Toronto en réduisant les taux d'impôts sur le revenu.
En fait, rien ne peut faire gagner les Leafs.
Avec le retour de Bouillon et de Therrien chez le Tricolore, l'espoir renaît. Mais il faudra plus, me dit mon petit doigt. Ne comptons pas sur Plekanek et Markov... Et soyons patients. Ne brûlons pas les recrues dans la grande ligue. Lafleur a fait son temps dans les mineures.
Allons chercher les espoirs mal famés québécois. Vidons les fonds de tiroir. Rappelons-nous que Maurice Richard a trimé dur dans les usines de Saint-Henri avant de percer au sein du Grand Club...