La prospérité future des Québécois dépend de la formation académique des gestionnaires en usine et dans les entreprises de services. Nos managers sont sous-scolarisés et nous en payons le prix par une productivité du travail plus faible.
Puisque nous sommes moins efficaces au travail, notre niveau de vie plus est faible qu'en Ontario, qu'au Canada et qu'aux États-Unis. Selon un expert, les gestionnaires font la différence en matière de productivité car ce sont eux qui supervisent la production.
En fait, seulement le tiers (36 %) des managers québécois détiennent au moins un bac de l'université. Aux États-Unis, c'est plus de la moitié (54 %) des managers qui détiennent un bac ou une maîtrise.
Ces chiffres ont été présentés hier par James Milway, directeur général de la Torontoise Institute for Competitiveness & Prosperity. M. Milway était à Montréal, et un des participants les plus écoutés d'un colloque organisé par le Centre sur la productivité et la prospérité de HEC Montréal.
Selon M. Milway, les gestionnaires font la différence en matière de productivité car ce sont eux qui font les décisions clé.
Acquisition d'équipements, de machines, d'ordinateurs, de logiciels, de robots, d'outils... Adoption d'une panoplie de mesures de gestion comme les kaizen et la division du travail: ce sont les gestionnaires font la différence sur le plancher des vaches.
Ces statistiques sur la diplomation des gestionnaires a captivé la salle, composée d'une litanie de personnes influentes du Québec inc. triée sur le volet.